Début 2012, j’avais été marquée par Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys, auteur inconnue, publiée chez Gallimard. Beaucoup de livres pour ado traitent de la seconde guerre mondiale et cette thématique est loin d’être ma préférée. Voire même, je la fuis. Mais là, en plus d’une aventure palpitante, j’avais également découvert un pan de l’Histoire que je ne connaissais pas: la déportation des intellectuels et opposants lituaniens vers la Sibérie par les soviétiques. Bref, ce roman m’avait plu, je l’avais conseillé à plein de mamies et il avait rencontré un grand succès auprès d’elles (bon, certes, ce n’était pas le public « cible », mais honnêtement, à 14 ans, lire ça… pfiouuuu).
Quand je suis tombée par hasard sur le second roman de Ruta Sepetys, Big Easy, je me suis donc jetée dessus. Alors voilà, ce n’est certainement pas du niveau de son précédent, mais il faut reconnaitre qu’on se laisse porter par l’histoire de Josie, fille de prostituée du quartier français de la Nouvelle Orléans dans les années 50, qui n’a pas du tout envie de finir sa vie dans un bordel. Là, le roman s’adresse vraiment à des jeunes filles de 13-14 ans.
Un gros regret: la 4ème de couverture. Pourquoi les éditeurs révèle les 3/4 du livre dans la 4ème de couverture? Le principe ne serait-il pas plutôt dans la lecture d’un roman de découvrir, au fil des pages, les mésaventures d’un héros ou d’une héroïne?
Pas de quoi bouder son plaisir, Big Easy se lit très facilement. Mais après, courez lire Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre!
Big Easy de Ruta Sepetys, Gallimard jeunesse, collection Scripto, paru en octobre 2013