Black out – Brian Selznick

black outBrian Selznick est l’auteur de L’invention d’Hugo Cabret, un gros roman raconté en mots et en images, dont l’intrigue tourne autour du personnage de Georges Méliès. J’avais beaucoup aimé ce roman, et surtout la façon dont l’histoire est en partie racontée par les dessins, très nombreux, un peu à la manière d’une suite de plans cinématographiques. (Par contre, les ados à qui je l’ai présenté sont peu nombreux à l’avoir apprécié…) Un film en a été tiré en 2011, réalisé par Martin Scorsese.

Black out est son dernier roman, dans lequel la narration est également assurée en partie par les illustrations. Deux histoires se déroulent en parallèle : en mots, celle de Ben, en 1977, et en image, celle de Rose, en 1927. Ben vit chez ses cousins depuis la mort de sa mère. Devenu sourd pendant une nuit d’orage, il s’enfuit pour partir à la recherche de son père qu’il n’a jamais connu. Rose, elle, est une jeune fille sourde qui vit quasi-enfermée chez elle. Elle fugue et part à la découverte de New-York. Et bien entendu, ces deux histoires vont finir par se croiser…

Peut être parce que l’effet de surprise n’est plus là, j’ai été plutôt déçue par ce deuxième roman… Les thèmes abordées sont intéressants (le monde des sourd-muets, les musées new-yorkais…), mais je ne suis pas entrée dans l’histoire, trop invraisemblable, et qui m’a laissée assez indifférente. Dommage…

Black out de Brian Selznick, traduit de l’anglais par Danielle Laruelle, édité par Bayard jeunesse, 636p.

So.